Création in situ en terre crue dans le village de Corbara en Haute Corse

Publié le par cathy astolfi

    Installation in situ d'une structure éphémère en terre crue :

  l'oeil de Sainte-Lucie


Initiée par la Commune de Corbara et coordonnée par Madame Caroline La Gall, adjointe Déléguée à la Culture sur la commune, cette expèrience de Land-art en Balagne est lapremière du genre.

 

 

oeilfinalB 024AAObjectifs : Inviter, proposer, sensibiliser

 

Inviter à ne plus déposer de déchets à cet endroit.

 

Proposer un nouveau regard sur cet espace au centre du village.

 

Sensibiliser à l'utilisation du médium Terre.

 

 

L'expérience a commencé en mars avec le début du chantier et se poursuit jusqu'à la disparition de l'installation. La seule production de l'installation n'est pas une fin, c'est le processus global qui est l'oeuvre.

 

 

L'expérience est diffusée depuis son début sur le réseau internet.

La construction va se poursuivre avec des enfants de l'école de Corbara.

 

  

Technique utilisée : De la terre et de l'eau

 

 

 

 Dimension Symbolique de mon travail : 

L'expérience du travail de la terre ne laisse pas indifférent, il demande un engagement physique, technique et mental voire spirituel. Fortement ancrée dans l’imaginaire de nos civilisations, la terre « prima materia » née du chaos, est chargée de symboles depuis la nuit des temps. Liée à l'Homme, à la vie, à la mort, au visible et à l'invisible, c'est aussi en quelque sorte notre vaisseau.

Travailler la terre in situ, c'est établir un dialogue avec l'élèment Terre. C'est tenter de rétablir les vertus primitives des choses, faire l'expérience de la patience, de l'individualisation et de la métamorphose. C'est aussi rechercher l'alchimie d'une hypothétique transmutation.

La spiritualité fondée sur les croyances religieuses a été l'un des fondements de l'histoire de l'art depuis la nuit des temps. Aujourd'hui elle l'est moins. Mes explorations actuelles intègrent des questions universelles pas uniquement liées à l'environnement, et tentent d'explorer à nouveau ce lien avec l'invisible.

Dans l'art tribal, l'art premier, l'art primitif etc... la tradition est fortement liée aux objets, à certains sites et lieux, et à certains "personnages" du « clan ». Le titre de l'installation fait référence à cet état, il place le travail dans une signalétique sacrée voire magique.

 

C'est un des liens possibles entre le visible et l'invisible.

Une des versions de la légende de l'oeil de Sainte Lucie en Corse.

   


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Le caractère «  primitif «  de la construction avec une édification de forme massive, est une esthétique recherchée. Les paroies sont brutes et charnues.

 

Plis, crevasses, bosses sont des signes tangibles que la terre continue son propre travail de modelage. Insectes, visiteurs, herbes sauvages vont pouvoir s'y installer.

 

 

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La vue, le toucher, l'odorat et même l'ouie sont des expériences personnelles qu'il faut tenter. L'installation favorise ces expériences de proximité. On peut observer de loin mais vous êtes invités à vous poser sur le banc central. De là, une fois posé, il est possible d'observer l'horizon, le ciel, les insectes, la vie....

 

Le jour

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La nuit....version light painting...

 

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Découverte de la Terre crue avec les élèves de CM1 et CM2 de l'école de Corbara.

 

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Le journal télévisé en parle . TV PAESE du 16 / 05 /2011

 

 

 

Publié dans expositions

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E
<br /> <br /> la texture de cette création est très sensible. Travailler la terre n'est pas toujours facile mais on a la sensation ici qu'elle se laisse dompter.<br /> <br /> <br /> <br />
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